Le parfum est immatériel, sensoriel, il fait appel à nos cinq sens. L’ensemble de nos sens fait de nous ce que nous sommes, ils nous guident dans notre vie et fondent notre expérience.
L’aspect vaporeux du parfum guide la définition des espaces du concept store parfumerie Louis Vuitton. Senses est un monde immersif, sensoriel, et minéral permettant de découvrir le parfum d’une manière inédite.
Inspiré des carrières de Beaux de Provence, l’espace de la parfumerie semble résulter d’un taillage dans la masse d’un imposant monolithe de pierre minérale. Ce taillage irrégulier a libéré de l’espace au sein de la masse, permettant à l’air de circuler.
La vapeur colorée du parfum se fraie un chemin au travers de cet environnement brut et minéral.
Dès l’entrée, des blocs de pierre ressortent et s’étendent sur la façade du bâtiment. Une fois à l’intérieur, la vapeur colorée guide les clients vers la salle sensorielle pour découvrir les nouveautés à l’aide de chacun des 5 sens : projections, tubes immersifs, diffusion sonores et olfactifs, dégustation… orchestrent un éveil sensoriel complet, guidé par l’équipe Louis Vuitton autour de la nouvelle fragrance.
L’espace de vente est ponctué de présentoirs en pierre blanche, mettant en valeur les flacons colorés des collections de parfums.
Le salon VIC propose une atmosphère plus calme et chaleureuse pour des échanges personnalisés autour d’un rituel d’appropriation intime. Une des parois vaporeuses s’élargit et se transforme en un présentoir pour l’espace d’expérience cosmétique.
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Lieu du site : auberge de jeunesse Hi France, Strasbourg.
Nous avons décidé de garder le bâtiment existant tel quel et d’adapter notre projet à ces angles et espaces spécifique.
L’auberge est le symbole du partage et de la création, des liens entre les personnes dont les chemins se croisent.
Notre concept consiste sur une séparation et une définition des espaces par la transparence et l’opacité d’un motif ou d’un matériaux. Une trame de tasseaux arrondis défini les espaces de toute l’auberge. Former un cheminement, plus les espaces, cloisons ou motifs sont transparent ou ouverts, plus l’espace est défini et ressenti comme commun, publique. L’idée est d’utiliser l’ouverture du motif pour les espaces communs, dans l’intention de créer des interactions sociales, un mouvement au sein de lieux de rencontres.
Pour les espaces privés tels que les chambres, l’idée est de redéfinir les espaces, en créer de nouveaux. Pour cela, l’utilisation de tissus avec un motif plus resserrer, opaque qui préserve l’intimité servira de « cloison » ou séparation. Pour définir les espaces de détente, de repos ainsi que les chambres, un environnement chaleureux, avec des couleurs douces, neutres et chaudes.
L’utilisation de matériaux textile est privilégiée, pour donner cette sensation de confort.
Dans les espaces communs et partagés, l’objectif est de marquer un contraste avec les espaces privés par le motif mais également par la couleur. Les espaces partagés sont des lieux dynamiques et vivant, c’est pour cela que les matériaux utilisés seront constitués de métal, de bois et coloré pour dynamiser et favoriser les rencontres et le partage.
Texte sur le projet.
Thème : baroque, sensualité.
Définir les espaces sans les cloisoner.
Salle dérobée : plus de sensualité, jouer avec les différences de matière pour créer des sensations. Interventions au plafond ; voilage au dessus du lit, miroir au plafond dans la salle cachée pour plus de sensualité, et d’érotisme.
Pour séparer l’espace douche/spa : une verrière avec plusieurs tailles de carreaux, dont plusieurs en verre givré ce qui créer des effets de flou et de cacher/dévoilé au niveau de la baignoire etc…
Créer une ambiance lumineuse tamisée pour initier au rapprochement.
Un lieu pour se retrouver et se (re) découvrir le temps d’une nuit dans un univers sensuel, sensoriel.
Le concept de Cocoa consiste à mettre en valeur le chocolat sous toute ses formes. Pour cela, l’espace est divisé en deux parties.
Au niveau de l’entrée se trouve un espace de vente de chocolat. Celui-ci représente l’aspect droit et linéaire du carré de chocolat.
Pour mettre en avant les différentes variétés de chocolats exposées, j’ai choisi des matériaux et des couleurs clairs comme du chêne ainsi que du beige. Derrière le comptoir de vente se trouve une structure de panneaux de bois assemblés à mi-bois, créant un cadrillage rappelant la tablette de chocolat et permettant d’y mettre les chocolats vendus à l’unité.
En face de celui-ci se trouvent des distributeurs en verre soutenus par une structure en laiton. Ces distributeur contiennent des palets de chocolat patissiers vendus au poids.
La seconde salle est un espace de dégustation de patisseries et produits au chocolat. Cette salle reprend l’idée du mouvement du chocolat lorsqu’il fond. Pour cela, des interventions au plafond permettent de représenter cette courbe. Un faux plafond lumineux recouvre le comptoir de présentation et la même forme se trouve au sol pour délimiter celui-ci.
En face, au dessus des tables, des céramique ondulées délimitent et créer une compression pour une expérience plus calme et intime. Les couleurs de cet espace sont des marrons foncés ainsi que du noyer, pour rapporter de la chaleur et de la convivialité.
Dans l’ancienne usine élévatoire de Lille, inscrite Monument historique depuis 1990, j’ai imaginé une école de danse contemporaine expérimentale accueillant 200 élèves.
Le projet explore la notion “se voir et être vu” les symétries et asymétries du regard, déclinées en plan, en coupe, en lumière et en façade.
L’objectif : que l’on danse partout, tout le temps, révéler/cacher les corps et faire dialoguer danseurs et visiteurs.
Deux mondes — pratique et théorie — s’entremêlent : deux salles de répétition logées dans un volume penché se déhanchent vers les salles théoriques en vis-à-vis. L’accueil au RDC met en scène un “cœur” habitant piano, rideaux, circulation verticale qui cadence les parcours et déclenche des micro-performances.
L’espace bar-bibliothèque en double hauteur filtre et rassemble ; il sépare sans isoler et abrite les sanitaires communs.
Une salle de danse de salon avec piano ouvre sur des circulations – studios où le mouvement déborde des salles dédiées.
L’espace de représentation abandonne la salle de spectacle traditionnelle : scène ouverte, arches et fond translucide exposent en transparence le travail en cours.
À l’extérieur, une scène urbaine abaissée à 45 cm prolonge la pratique vers la rue et mêle étudiants, habitants et passants.
Au sous-sol, en lien direct avec la scène, loges, vestiaires et réserves (costumes, suspentes) fluidifient les entrées et sorties avec le rythme des représentations.
Texte sur le projet.
Thème : minéral, bali, un univers en plein milieu de la nature. Le parasitage des feuillages sur le plafond et les murs.
Définir les espaces sans les cloisoner.
Un travail sur les plafonds : végétalisés avec une trame de poutres en bois pour créer une trame structurée au sein de l’aspect organique et enveloppant des plantes. Créer une ambiance lumineuse chaude, avec les suspensions jouant le rôle de lanternes au travers de la nature.
Jouer avec des matières naturelles : le bois, les plantes, la pierre, le bambou.
Amener l’extérieur à l’intérieur. Créer une atmosphère zen, cosy. Un véritable havre de paix pour déconnecter.
Ajout de voilages pour apporter un effet de douceur et de légèreté, mais aussi pour structurer et isolé la partie nuit.
Un véritable espace spa de 16 m2 : baignoire jacuzzi 2 places, hammam, siège sauna. Le tout englobé dans les plantes suspendues au plafonds.
Designers : Léa Corvisy, Nendo, Yohan Lansard, Erwin Nagel, Studio Molo, JØyride Studio, Patrick Jouin, Niruk Design, Frédéric Saulou, Simona Hruskova
Date : 2024
Fonctions : Luminaire, assise, table, ventilateur, miroir
La maison d’édition Tempo est inspirée par les notions telles que le mouvement, le déploiement et la surprise. Elle regroupe des mobiliers qui, dans leur design, sollicitent une intervention de l’utilisateur pour les dévoiler.
